Retour sécurisé des compatriotes ivoiriens en Tunisie

Retour sécurisé des compatriotes ivoiriens en Tunisie

À Barthelemy Zouzoua Inabo: Soulagement pour les compatriotes en Tunisie. Retour sécurisé et dans la dignité au pays. Depuis qu’il est membre du gouvernement, le Cardinal Frotomougou parle à mon cœur pour la première fois. La loi AM’S sur le régime juridique de la presse et la communication audiovisuelle à l’épreuve des « exhibitionnistes » des réseaux sociaux.

Abidjan, le 2-3-23 (crocinfos.net) La Côte d’Ivoire n’a pas abandonné ses ressortissants dans la fournaise tunisienne. L’Etat a dégagé les moyens et pris les dispositions nécessaires pour le retour au pays des Ivoiriens et Ivoiriennes en difficulté en Tunisie. La compagnie nationale a été instruite pour les rotations. 500 des 720 ivoiriens et Ivoiriennes, volontaires au retour, vont rentrer au bercail. Un fonds d’un milliard de FCFA dégagé pour la circonstance. C’est le plus important. Le reste, la diplomatie va s’en charger.

Dis merci à ton Camarade

Toutefois, les questions de fond demeurent: pourquoi les Ivoiriens et Ivoiriennes quittent massivement le pays? Quel est leur profil? Que faire pour ceux qui arrivent? Si les ministres chargés de la Promotion de la Jeunesse, de la Solidarité et même de la Formation professionnelle ne répondent pas à ces questions, il ne faut pas être étonné: la désillusion et le désespoir vont ramener certains de ceux qui reviennent au point de départ.

Le pays a d’énormes potentialités à tous les niveaux. Notamment au niveau agricole.

Tiens, le Cardinal Frotomougou, dans un entretien avec la presse internationale a touché du doigt, le problème réel du pays. En sa qualité de ministre de l’Agriculture, son premier rôle est de nourrir les Ivoiriens et les Ivoiriennes. Pas de vendre les fèves de cacao et autres produits de rente seulement. Avec des quotataires dont certains ne savent même pas comment les paysans souffrent avec les fourmis et écureuils dans les plantations.

‘’Dis merci à ton Camarade. Toutefois, les questions de fond demeurent: pourquoi les Ivoiriens et Ivoiriennes quittent massivement le pays? Quel est leur profil? Que faire pour ceux qui arrivent?’’

La guerre en Ukraine et la Covid-19 ont bousculé les certitudes. « Nous avons eu des difficultés pour nous approvisionner en intrants de première nécessité, en blé Nous avons donc décidé de dire qu’à la place, nous pouvions produire du manioc, dont la farine sert à faire du pain », dit le fermier de Amavi (Tanda) et d’Attiegbouakro. Il ajoute que le pays doit se concentrer sur les productions locales: l’igname, le manioc, le maïs…

Tout pousse en fait en Côte d’Ivoire. Tout est question de volonté politique. La Côte d’Ivoire doit revenir aux fondamentaux: Produire ce qu’elle consomme.

‘’Tout pousse en fait en Côte d’Ivoire. Tout est question de volonté politique. La Côte d’Ivoire doit revenir aux fondamentaux: Produire ce qu’elle consomme.’’

De même, elle doit adopter des lois applicables dans son environnement et le contexte local. La nouvelle loi sur le régime juridique de la presse et la loi sur la communication audiovisuelle à l’épreuve. La haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) fait l’amère expérience de la difficulté d’application de la restriction des comptes sur les réseaux sociaux. Elle a sanctionné une internaute exhibitionniste, exposant, contrairement aux mœurs, sa nudité sur la place publique.

’Surprise, le compte de l’internaute est toujours actif. Elle nargue et/ou défie les autorités. Tant qu’elle est à l’extérieur… Adou Richard l’attend à Abidjan’’

Seulement voilà: tout ne dépend pas d’elle et même de la Côte d’Ivoire. Il faut négocier avec Les plate-formes internationales et les convaincre de la justesse des décisions et des sanctions prises au plan local. La loi ivoirienne n’est pas extra-territoriale.

La HACA a bien contacté les responsables de la plate-forme internationale. Elle pensait avoir été entendue. Surprise, le compte de l’internaute est toujours actif. Elle nargue et/ou défie les autorités.

Tant qu’elle est à l’extérieur… Adou Richard l’attend à Abidjan…

La chronique de Fernand Dédeh

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