Scandale arbitral en ligue 2, des dirigeants protestent et quittent le stade (chronique)

Scandale arbitral en ligue 2, des dirigeants protestent et quittent le stade (chronique)

Dans sa chronique du jour, Fernand Dédeh met le doigt sur le scandale arbitral qui secoue la ligue 2 de football en Côte d’Ivoire. En guise de protestation contre les décisions, des dirigeants et leurs équipes quittent les stades à quelques minutes de la fin du match.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 12-5-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : Encore un match de football qui n’est pas allé à son terme, en ligue 2. Les dirigeants protestent contre ce qu’ils appellent les fautes d’arbitrage et quittent le stade. À Katiola, dans le Hambol, les orphelins et les enfants abandonnés rêvent d’une vie meilleure grâce à un prêtre. À Lakota, les anciens du lycée moderne retournent en classe.

Bonaventure Kalou, ici en compagnie de quelques arbitres, et sa commission arbitrale ont du pain sur la planche en cette fin de saison. Ph. Dr

Le match Tchologo-ISCA, comptant pour la 20e journée de la ligue 2 en Côte d’Ivoire, n’est pas allé à son terme, ce samedi 11 mai à Korhogo. L’équipe du Tchologo, excédée par ce qu’elle considère comme des fautes d’arbitrage, a quitté le terrain à quelques minutes de la fin du match.

La veille, l’équipe de l’OSA d’Abobo avait, elle aussi, quitté le stade pour des raisons similaires à Bingerville. Du coup, certains observateurs parlent de l’effet de la décision de la commission des recours de la FIF dans le cas du match Siroco-ISCA.

Une équipe qui se sent lésée par les décisions de l’arbitre au cours d’un match, saisit le ballon et porte réclamation devant le commissaire au match et poursuit la partie. Elle ne quitte pas le terrain.

Dans le cas du match Siroco-ISCA, selon la Commission de recours de la FIF, aucune équipe n’a fait la preuve que l’une ou l’autre a quitté le terrain. D’autre part, les rapports du commissaire au match étaient contradictoires dans la relation des faits. La décision a été prise de faire rejouer le match, d’autant que « la commission de discipline, première instance, avait établi que les arbitres avaient commis des fautes techniques », selon la commission de recours. Fin de saison tendue. On attend la suite.

‘’Une équipe qui se sent lésée par les décisions de l’arbitre au cours d’un match, saisit le ballon et porte réclamation devant le commissaire au match et poursuit la partie. Elle ne quitte pas le terrain.’’

Pendant ce temps, l’Africa Sports d’Abidjan se rapproche de la ligue. Elle a assuré devant l’USBassam (3-1) et consolide sa position à la tête de la poule B. Le rêve commence à devenir réalité.

Une fille de maman Marie est arrivée dans le centre, Sainte-Geneviève de Katiola, les bras chargés. Ph. Dr

Le rêve est réalité pour les pensionnaires du centre Sainte-Geneviève de Katiola, la capitale du Hambol. Ils sont au nombre 41, des orphelins, des enfants abandonnés, certains ayant perdu leurs parents à leurs naissances, d’autres rejetés par leurs familles. Ils sont recueillis par le père Kalari. L’homme parle avec passion de ces enfants pris au sous-sol de la société, désespérés et qui trouvent dans son centre le brin d’humanité nécessaire.

‘’Ce samedi 11 mai, une fille de maman Marie est arrivée dans le centre les bras chargés. Elle fait discrètement beaucoup pour ces enfants. Pour honorer la mémoire de sa mère, décédée un an plus tôt, mais aussi, apporter aide et soutien aux orphelins et aux personnes en détresse.’’

Ils sont scolarisés à l’école catholique de Katiola et connaissent une vie normale ou presque. Sauf que les moyens ne suffisent pas ou manquent pour soutenir cette action sociale. « Il nous fallait 50.000 FCFA/mois pour nourrir les pensionnaires. Aujourd’hui, nous dépensons 50.000 FCFA/semaine, relate l’homme de Dieu. Il faut, en plus, assurer la scolarité des enfants. Les conditions deviennent difficiles dans le centre, fonctionnel depuis 2010, avec la volonté du curé et le soutien des donateurs. »

Ce samedi 11 mai, une fille de maman Marie est arrivée dans le centre les bras chargés. Elle fait discrètement beaucoup pour ces enfants. Pour honorer la mémoire de sa mère, décédée un an plus tôt, mais aussi, apporter aide et soutien aux orphelins et aux personnes en détresse.

Le rêve devient réalité, aussi, au lycée moderne de Lakota. L’Association Générations des anciens élèves de Lakota (GAEL) a offert une bibliothèque moderne avec une salle multimédia au lycée moderne de Lakota. L’association a investi environ cent (100) millions de FCFA. La construction de l’ouvrage a débuté le 16 avril 2021. Trois ans plus tard, soit le 14 avril 2024, il a été inauguré.

La chronique de Fernand Dédeh

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