[Côte d’Ivoire/Présidentielle 2025] André Gboé (Président-NVRCI) annonce sa candidature
M. André Gboé président du nouveau parti dénommé Nouvelle vision de la République de Côte d’Ivoire (NVRCI) a officiellement annoncé sa candidature à l’élections présidentielle de 2025. C’était au cours d’une rencontre avec les populations de Yopougon samedi 16 mars 2024, suivie d’un échange avec les hommes de médias dans ladite commune.
« Cette rencontre de ce jour en ma présence, est très importante pour notre pays. Faire la politique, c’est de prendre des engagements fermes pour faire face aux difficultés de ses concitoyens. Et c’est dans cette vision que notre parti est né. C’est un parti politique jeune, mais qui a de grands projets pour notre pays, pour les populations, à même de les sortir des difficultés, pour ne pas dire améliorer leurs conditions de vie. Je suis là aujourd’hui pour échanger avec vous, et répondre à toutes vos préoccupations », a-t-il planté d’emblée comme décor.
« Dans notre pays il n’y a pas de grands parts comme certains le prétendent mais de vieux partis, car ceux considérés comme grands ont tous dirigé ce pays, mais les préoccupations majeures des populations demeurent et loin de connaitre un dénouement satisfaisant », a relevé le premier responsable de cette formation politique.
Cet architecte en bâtiment de formation, par ailleurs opérateur économique qui vit aujourd’hui en Angleterre après avoir vécu en France de 2018 à 2015, déclare qu’il sait ce que c’est le social, tout en dénonçant la méthode de déguerpissements qui ont eu lieu récemment dans des communes du district autonome d’Abidjan.
Pour lui, il aurait fallu auparavant identifier et reloger les personnes dans ces zones à risques. « Tel que le déguerpissement a été fait, si on était dans un état de droit, les auteurs devraient être jugés. Aujourd’hui mon pays saigne, mon pays a énormément de problèmes sur tous les plans. Tout est fait par la force, on fait ce qu’on veut, c’est du ‘’banditisme politique’’. Quand on est au pouvoir, il faut laisser des traces. Car tout ce qui a un début, a une fin », a-t-il soutenu.
Et d’ajouter « En ce qui me concerne, dans ma région (Facobly, ndlr), j’ai construit une école primaire que j’ai remis à l’Etat de Côte d’Ivoire, j’ai construit un collège qui fonctionne, un dispensaire etc. Mais aujourd’hui, j’invite les populations à poser les questions importantes qu’il faut, et savoir ce qui sera fait dans leur commune et pour eux, quand un politicien vient les voir, car l’erreur de nos populations, c’est qu’elles mettent l’argent devant, au détriment de leur bien être socioéconomique et de l’amélioration de leurs conditions de vie », a déploré l’architecte.
A l’en croire, il n’est pas un politicien (qui serait un vendeurs d’illusions), mais un homme politique, c’est-à-dire, un homme de conviction vivant dans le peuple et qui touche du doigt les difficultés des populations, et convaincu qu’il peut un tant soit peu, leur apporter ce qu’il faut pour atténuer leur souffrance, en matière de logements sociaux, de santé, d’éducation, de sécurité etc.
« Concernant l’éducation, je vais mettre un système en place de telle sorte que les parents et élèves n’aient plus à payer les livres. Et dès la classe de la troisième, l’élève sera face aux découvertes des métiers, ce qui permettra à l’apprenant de mieux s’orienter et d’aimer le métier qu’il veut faire et on l’aidera dans ce sens. C’est ça l’un des problèmes de l’éducation dans notre pays », a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a décrié entre autres le cumul de postes par les ministres et le poste de vice-présidence, qui prendront fin dès qu’il sera aux affaires, non sans évoquer la suppression de la CEI, et en lieu et place, des fonctionnaires seront affectés dans les mairies à cet effet. Ainsi, les enrôlements des électeurs se feront à tout moment.
Aussi s’est-il insurgé contre le foisonnement des infrastructures routières à péages. « Je vais améliorer le système des transports, supprimer les péages et les construire à l’entrée et à la sortie du pays », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler qu’en 2015, cet opérateur économique avait annoncé sa candidature aux élections présidentielles mais s’est rétracté par la suite, pour cause d’insécurité, et d’autres problèmes aussi importants selon lui.
Y. Kobo
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