Les consommateurs se plaignent du coût de la vie, les factures de l’électricité et de l’eau (chronique)

Les consommateurs se plaignent du coût de la vie, les factures de l’électricité et de l’eau (chronique)

Les consommateurs en Côte d'Ivoire réagissent à l'augmentation du coût de la vie, notamment face aux factures croissantes d'électricité et d'eau. Mais dans le paysage politique, les partis s'activent pour la présidentielle de 2025.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 5-4-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : Bon retour au pays. Les consommateurs se plaignent du coût de la vie, les factures de l’électricité et de l’eau les rendent nerveux, les hommes et femmes politiques sont en branle, ils occupent le terrain. Dans le camp de ton Camarade, c’est la foire « aux hommages », l’opposition cherche sa voie et donne de la voix. Barcelone perd, le Réal Madrid aux anges.

Les principaux partis politiques sont en mouvement. Au moment où les Ivoiriens analysent leurs factures d’électricité et de l’eau et constatent que les index se sont envolés. Au moment où les opérateurs économiques manquent de s’étrangler face aux redressements fiscaux qui tombent.

Les impôts sont sans état d’âme. Un opérateur économique basé dans la zone franche de Grand-Bassam montre ses envies de départ. « On ne peut pas tenir. Chacun interprète les textes à sa guise. Ça ne sert à rien, la zone franche », murmure-t-il.

À Agboville, ce samedi, les cadres de l’Agneby-Tiassa ont mobilisé les populations pour rendre hommage à ton Camarade pour ses actions de développement.

Le 16 avril 2024, fête de la Renaissance à Agboville. Le Toucan de Mama a mobilisé ses troupes dans la capitale de l’Agneby. Il fallait effacer les traces laissées par l’opposition. « Nous vous prions respectueusement de dire au président de la République que la région de l’Agnéby-Tiassa le regarde et voit en lui celui qui lui donnera les moyens de construire son avenir et d’intégrer le cortège qui mène au développement équilibré de toute la Côte d’Ivoire ». Message de l’organisateur principal du rassemblement, ministre de la Santé et président du Conseil régional. Il parlait ainsi au Prédicateur de Songon. Il était porteur du message de ton Camarade. Message de remerciement aux populations et projets d’avenir : « l’Agnéby- Tiassa, a bénéficié de plus de 287 milliards de Francs CFA de travaux ici. Ces travaux se décomposent en route, en ponts, en eau potable, en électricité, en éducation, en santé.  Mais il m’a dit de vous dire que ce n’est que le début. Ce qu’il a prévu pour l’Agnéby- Tiassa est encore plus grand. »

’Les consommateurs se plaignent du coût de la vie, les factures de l’électricité et de l’eau les rendent nerveux, les hommes et femmes politiques sont en branle, ils occupent le terrain.’’

Pendant ce temps, à Abidjan, le lion du Moronou explicitait son partenariat avec le rassemblement de ton Camarade. « Le partenariat, ce n’est pas la gouvernance. Le RHDP ne gouverne pas la Côte d’Ivoire avec le FPI. En 2025, on sera face à face. »

L’homme a été très critique à l’égard de son partenaire : « Les nominations inutiles et dispendieuses comme lots de consolation ou pour neutraliser toute velléité d’exister par soi-même, ce temps-là doit s’achever en 2025. Il faut en finir avec un système politique fondé sur les prébendes et le clientélisme. Ces méthodes ne seront jamais les nôtres. »

Le temps de l’alternance, de la réconciliation et de la liberté pour l’un, le temps des libertés pour l’autre. Simone était à Bondoukou, dans la région du Zanzan. Fête des libertés. Occasion pour elle de dénoncer l’arbitre des élections et appeler « la Gauche et toutes les forces vives à l’union pour mener le combat des réformes électorales. »

Terminons par le sacre du Real Madrid. La Maison-Blanche est encore plus scintillante avec le 36ᵉ sacre de son histoire. En attendant, le mercredi 8 mai 2024, le Bayern pour le match retour de la demi-finale de la Ligue des champions. On ne demande pas d’aimer le Real Madrid. Il faut respecter son vécu et son palmarès. Le Barça a ouvert le boulevard à son rival.

La chronique de Fernand Dédeh

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