Les décideurs africains face au destin de leur pays

Les décideurs africains face au destin de leur pays

Les décideurs africains savent exactement où se trouve le mal du continent et des différents pays.

Abidjan, le 15-6-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Les décideurs africains savent exactement où se trouve le mal du continent et des différents pays. À l’occasion de la 8 ème édition du CEO forum, ils ont mis le doigt sur la plaie. Mais ont-ils seulement les remèdes et surtout les moyens d’action?Vaste question. L’autre question, c’était la journée mondiale des donneurs de sang ce 14 juin 2022, combien sont-ils les Ivoiriens qui se sont mobilisés pour la circonstance?

La Covid-19 et la guerre en Ukraine ont montré la fragilité des économies mondiales. Aucun pays n’est épargné. Les grands comme les pays. Aucun pays n’est vraiment indépendant tout seul. Il dépend au moins d’un autre, soit pour lles produits alimentaires, soit pour l’énergie, pour les engrais, les machines-outils, les matières premières, le sous-sol ou pour la technologie.

Les chefs d’Etat présents en Côte d’Ivoire à l’occasion du CEO forum l’ont encore noté: ils ont ont proposé des solutions aux différents défis tels que l’autosuffisance alimentaire, la production d’énergies renouvelables, la bonne gouvernance des Etats, le renforcement des capacités des Armées et le soutien de la communauté internationale au continent africain. L’Afrique doit déjà apprendre à manger ce qu’elle produit. L’Africain produit le maïs, le manioc, certaines céréales, du cacao, du café, de la canne à sucre mais il a faim parce que le blé ukrainien est bloqué par la guerre dans ce pays. L’Afrique produit la graine de palm, mais l’huile en bouteille est chère sur le marché. L’Afrique a les terres arables mais importe du riz. À quoi sert en réalité, ministère de l’Agriculture? À quoi sert le ministère de la production animale?Le premier ministre ivoirien, JPA, insiste depuis quelques mois, sur la transformation des productions nationales sur le plan local. Et il a raison. Ça signifie, créer des entreprises portées par des champions locaux ou tournées vers la transformation à une échelle acceptable des principales matières premières. L’Afrique doit se réinventer. Sans forcément se replier sur elle-même.

Ça signifie pour l’Africain et pour l’Ivoirien, connaître ses priorités et surtout s’engager pour la communauté. La journée du 14 juin était la journée mondiale du donneur de sang. Journée hautement citoyenne. As-tu vu le ministère de la Santé donner un cachet particulier à cette activité? As-tu vu des images du ministre de tutelle et de ses collaborateurs, donnant leur sang ce jour-là, ne serait-ce que pour l’exemple? Je les cherche. Ailleurs, les donneurs naturels et habituels du sang ont été célébrés et décorés…

Une fenêtre sur les infrastructures de la CAN2023. À côté des stades, les aéroports des villes hôtes de la compétition nécessitent une réhabilitation ou une mise à niveau aux normes internationales. Les travaux sont en cours, notamment, au les terrassements généraux, la réhabilitation et le prolongement des aires de mouvement (piste d’atterrissage, bretelle, parking avion), le bitumage des voies de service, la construction et l’équipement d’une nouvelle aérogare R+1, la construction d’une clôture de sécurité, la construction d’une caserne du Peloton de Sécurité Aéroportuaire (PSA et la fourniture et l’installation d’un balisage lumineux haute intensité (HI).

Un mot de football, en ligue 2, grosse bataille entre le stade d’Abidjan et l’Africa Sport pour la montée en ligue 1. Une jeune équipe, celle de Yamoussoukro FC a tenté de bousculer ces cadors. Ambition légitime. Mais encore frêle. Les dirigeants ont cependant compris que le futur se construit. Ils sont en train de bâtir un centre de formation digne de ce nom à Yamoussoukro avec toutes les commodités pour la formation des jeunes. L’avenir se trouve-là!
Une virgule sur le stade à gazon synthétique d’Abobo qui a abrité le match Zoma-Yamoussoukro FC. La FIF doit très rapidement monter un projet avec la FIFA pour la construction des vestiaires et des latrines. Incroyable et insupportable de voir les athlètes courir, dans les cours voisines pour se soulager. Le principal acteur au Sport, c’est le joueur. Il a besoin de respect et d’un minimum de commodités pour s’exprimer et donner le meilleur de lui-même.

La chronique de Fernand Dédeh

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