Les JNCE, le FEEF et la CAN –La chronique de Fernand Dédeh
À Barthelemy Zouzoua Inabo: Les JNCE comme le miroir de la Vallée du Bandama. À Abidjan, les femmes à l’honneur avec le FEEF, la CAN prend définitivement ses quartiers. Yamoussoukro, terre de réflexions.
Abidjan, le 12-11-22 (crocinfos.net) L’occasion était trop belle pour les autorités du District autonome de la Vallée du Bandama pour rater la passe décisive des JNCE. En un cliché, toute la crème du monde de l’entreprise. Le District est une terre des opportunités, une jachère même. « L’importance de sa superficie, de sa population et la situation géographique du District Autonome de la Vallée du Bandama en font un véritable carrefour, un vaste marché et une plateforme de brassage multiculturel. »
De fait, tout est possible dans la région et il y a de la place pour tout le monde pour la relance économique dans la Vallée du Bandama. Sauf que plus de 88% des entreprises sont installées à Abidjan et sa proche banlieue. Bouaké et l’intérieur du pays leur ouvrent les bras et le cœur. Le secteur privé et la diaspora ont un important rôle à jouer dans la dynamique économique du District. «Venez, installez-vous, on ne regardera pas votre origine mais votre portefeuille. », le ministre, gouverneur ne semble pas si bien dire.
Malgré les difficultés, la Commissaire générale des JNCE et son équipe ont réussi à mettre à la lumière une région aux nombreux atouts connus et inconnus.
À Abidjan, les femmes étaient à l’honneur avec le forum de l’emploi et de l’entrepreneuriat féminin. Une phrase du Blanc de la Mé résume la force portée par les femmes. « Quand on crée la vie, il n’y a rien d’autre qu’on ne puisse créer. Ne laissez personne semer de doutes en vous, mesdames. »
À partir de là, chacune peut écrire son histoire. En puisant dans sa passion et son vécu.
À Abidjan, la Côte d’Ivoire s’est passée la corde au cou. Avec la CAF. En signant l’accord d’accueil de la CAN. Elle ne peut plus reculer. Elle doit avancer. Question d’honneur, question de prestige. Elle a déjà organisé la Coupe d’Afrique des nations en pompiers en 1984, puis la première édition du CHAN, sous pression. Elle a l’habitude des grands événements. Elle en a la maîtrise. Pas de problème à ce niveau.
Il faut maintenant tomber les costumes, porter Jean et basket, arrêter les incantations et les états d’âme pour une présence active sur le terrain. Trop de retards constatés à tous les niveaux dans les villes d’accueil… L’Afrique pense toujours qu’elle a le temps…
Le gouvernement peut constater par lui-même, ce qu’il reste à faire à Yamoussoukro pour respecter le cahier des charges de la CAN. Le Blanc de la Mé et ses ministres s’y retrouvent pour le séminaire gouvernemental les 12 et 13 novembre 2022.
À un peu plus d’un mois de la fin de l’année, le gouvernement anticipe son bilan pour dégager les perspectives pour 2023.
Les citoyens doivent pouvoir noter les ministres. Ceux qui ont été à la hauteur et ceux qui l’ont été moins. C’est tout ça le bilan…
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