Mme Pulchérie Edith Gbalet libérée après 8 mois de détention

Mme Pulchérie Edith Gbalet libérée après 8 mois de détention

Après huit mois de détention (19 août 2020) à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la présidente de l’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) Mme Pulchérie Edith Gbalet visée par plusieurs accusations vient d’être libérée cette nuit selon plusieurs sources.

Abidjan, le 29-04-21 (crocinfos.net) Après huit mois de détention (19 août 2020) à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), la présidente de l’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) Mme Pulchérie Edith Gbalet visée par plusieurs accusations vient d’être libérée cette nuit selon plusieurs sources.

La présidente de l’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) Mme Pulchérie Edith Gbalet visée par plusieurs accusations, déférée devant la 8e chambre d’instruction du parquet, avant d’être placée sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), le même jour, le mercredi 19 août 2021, vient d’être libérée dans la nuit du 29 avril 2021, selon plusieurs sources.

‘’Pulcherie Gbalet libérée ce soir de prison. Source, son Avocat, Maître Innocent Saki. Le jeune Ange Rodrigue Dadje’’, peut-on lire sur la page Facebook de Me Ange Rodrigue Dadje, avocat de Mme Simone Ehivet Gbagbo.

Mme Pulchérie Edith Gbalet faisait partie du mouvement de la contestation contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat.

Le 10 août 2020, elle a adressé un courrier d’information dont nous avons copie de la décharge au ministre ivoirien de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation pour ‘’information’’.

Au nom de son mouvement qui, selon elle, regroupe 40 organisations non gouvernementales, décide de ‘’manifester à travers tout le pays le jeudi 13 août 2020’’, pour protester contre la décision du Président de la République de briguer un 3e mandat.

Elle fut l’une des premières personnalités à appeler à manifester contre la candidature d’Alassane Ouattara. « Peuple de Côte d’Ivoire, il te revient de montrer que tu es le titulaire du pouvoir d’État et que tu le transfères à qui tu veux en vertu de ces pouvoirs. Peuple pacifique de Côte d’Ivoire, tu t’obligeras à faire ta part de devoir, comme ce fut le cas en 2000 », avait-elle notamment lancé avant les manifestations du 13 août.

Au moins cinq personnes ont trouvé la mort lors de ces manifestations non-autorisées par les autorités. « Les instigateurs de ces troubles et leurs auteurs répondront de leurs actes devant la justice », avait réagi le général Diomandé Vagondo, ministre de la Sécurité et de la protection civile, dénonçant « le caractère illicite et violent » de ces manifestations.

Elle sera arrêtée dans la nuit du 15 au 16 août en compagnie de deux de ses collaborateurs alors qu’elle se cachait dans un hôtel dans la commune de Yopougon. Elle avait été conduite par des hommes encagoulés à Sebroko, l’ancienne base de l’Onuci (la mission des Nations unies) aujourd’hui occupée par plusieurs unités des forces de défense et de sécurité. Puis déférée, mercredi 19 août, devant la 8e chambre d’instruction du parquet, avant d’être placée sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) en fin de journée avec trois de ses collaborateurs.

Pulchérie Gbalet qui n’a jamais été jugée était visée par plusieurs accusations : trouble à l’ordre public, appel à l’insurrection, incitation à la révolte, violences et voie de fait, destructions de biens publics et privés.

Mme Pulchérie Edith Gbalet vient d’être libérée au moment où Alassane Ouattara assure son troisième mandat.

Bienvenue R. Kwado

 

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