Nuisances sonores : Que font les collectivités locales pour remédier au mal (Contribution)

Nuisances sonores : Que font les collectivités locales pour remédier au mal (Contribution)

Ange DJENI, analyste politique s’interroge sur ce que font les collectivités locales pour remédier au mal lié aux nuisances sonores, problème important de santé publique.

Abidjan, le 4-4-23 (crocinfos.net) La nuisance sonore est considéré comme un bruit engendré par un individu, un comportement d’un individu objet, animal qui vient troubler la tranquillité des voisins ou peut porter atteinte à la bonne santé de l’homme et de son bien-être et épanouissement social.

Il existe différents types de nuisances sonores à savoir émissions des bruits du voisinage définit la nuisance sonore comme toute atteinte à la santé des êtres vivants. Elle peut également être définie comme tout trouble par des bruits qui au-delà d’un certain seuil auditif constitue un évènement anormal.

Les nuisances sonores constituent de nos jours, un véritable problème de société au sein de nos populations. Les différentes directions techniques des Mairies reçoivent de la part des populations, de nombreuses plaintes et interpellations dont les tenanciers de maquis les responsables des lieux des cultes sont souvent responsables.

M. Ange Djéni, le contributeur. Ph.Dr.

Cette situation constitue un véritable problème de santé publique pour nos populations. C’est pourquoi, l’Etat a créé l’ANASUR (Agence Nationale de la Salubrité Urbaine), afin d’apporter une solution. L’ANASUR dispose en son sein, d’une brigade pour juguler ce fléau qui est considéré comme un véritable casse-tête malgré la prise d’un décret en octobre 2016. La situation demeure un sujet  sensible pour nos Décideurs.

Comme le stipule la Loi, les Maires sont responsables de la tranquillité des communes. C’est pourquoi, toutes activités générant des bruits ou nuisances sonores qui troublent la quiétude des populations (les véhicules automobiles, le son des appareils électroménagers, le vacarme des machines, etc.) sont considérés comme nuisances sonores ce qui impacte négativement sur la santé mentale des populations et peuvent être à terme, source de conflits au sein des différentes communautés.

‘’Les décideurs politiques doivent initiés de débats télé associé les influenceurs les leaders d’opinion à parler de cette thématique importante.’’

Malgré le Décret du Gouvernement et compris les actions des collectivités locales, le mal persiste au sein de notre société.

Nos élus locaux devraient donc associer les leaders d’opinions dans leur ensemble pour une action de sensibilisation d’envergure dont l’impact pourrait apporter des fruits concrets.  Faudrait aussi associer les médecins afin qu’ils sensibilisent les populations sur les effets néfastes du bruit sur la santé des citoyens sans oublier de promouvoir le décret du 12 octobre 2016.

Les décideurs politiques doivent initiés de débats télé associé les influenceurs les leaders d’opinion à parler de cette thématique importante.  C’est en déployant ces actions que l’on peut espérer un résultat appréciable pour la quiétude des populations.

Le Gouvernement doit prendre ce sujet de société au sérieux en corsant la répression auprès des personnes qui s’adonnent aux nuisances sonores. Au regard de l’urbanisation galopante et du flux massif des populations en ville, il faudrait créer des structures adéquates pour apporter des solutions concrètes aux nuisances sonores.

Ange DJENI

Analyste Politique

Encadré : Solution difficilement appliquée

La nuisance sonore est un problème important de santé publique qui est généré par différents types de bruits provenant de comportements humains, d’objets et d’animaux qui perturbent la tranquillité des voisins et peuvent nuire à la santé et au bien-être des individus.

L’article 1, alinéa 10 du décret N° 2016-791 du 12 octobre 2016, portant réglementation des émissions de bruits du voisinage, définit la nuisance sonore comme ‘’toute atteinte à la santé des êtres vivants, de leur fait ou non par l’émission de bruits’’. Elle peut également être définie comme ‘’un trouble par des bruits qui, au-delà d’un certain seuil auditif, constitue un événement anormal.’’

En revanche, deux types de contraventions organisées par le code pénal sont pris en compte : la contravention de première classe pour des nuisances sonores constatées dans la journée (1 000 à 10 000 FCFA) et la contravention de deuxième classe pour les nuisances sonores constatées dans la nuit (10 000 à 50 000 FCFA). Il a également cité le code de l’environnement. ‘’Dans ce cas, il s’agit d’une amende qui est comprise entre 50 000 et 500 000 FCFA’’.

La rédaction

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