Qui veut faire de la Côte d’Ivoire la plaque tournante de la drogue ?

Qui veut faire de la Côte d’Ivoire la plaque tournante de la drogue ?

La police nationale fait un travail remarquable de démantèlement des réseaux mafieux mais des questions demeurent: Qui veut faire de ce pays, la plaque tournante de la drogue net comment le trafic s’organise? Le ministre ivoirien de la Sécurité ne doit pas se taire plus longtemps…

Abidjan, le 29-4-2022 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Le pays de ton Camarade et la drogue. La police nationale fait un travail remarquable de démantèlement des réseaux mafieux mais des questions demeurent: Qui veut faire de ce pays, la plaque tournante de la drogue net comment le trafic s’organise? Le ministre ivoirien de la Sécurité ne doit pas se taire plus longtemps…

Des vidéos montrant l’interpellation des trafiquants de drogue ont envahi la toile. Sans aucune précaution. Elles exposent les visages des agents qui travaillent en temps normal sous couverture. Infiltrant à leurs risques et périls, les réseaux des trafiquants, filant pendant longs mois, les cercles mafieux pour nécessité d’enquêtes. Ils font preuve d’altruisme et de professionnalisme pour protéger la société. Les couvrir est une nécessité pour le combat quotidien qu’ils mènent.

La Côte devient au fil des années, un pays de transit net de consommation de la drogue. Rien qu’à suivre les pages de la police nationale sur les réseaux sociaux: des saisies régulières sont effectuées. Les dealers et passeurs utilisent très souvent des techniques éprouvées pour faire circuler la drogue. Et décimer la jeunesse.
La dernière opération porte sur un trafic international et une masse importante cargaison de drogue à Koumassi et à San-Pedro. 145 plaques de drogue évaluées à 42 milliards de FCFA saisies. Elles ont toutes été détruites, consumées par le feu. Pour montrer publiquement la volonté des autorités de sévir. Des présumés coupables ont été interpellés et les enquêtes se poursuivent pour remonter toute la filière, selon l‘expression consacrée.

Le pays est dans l’œil du cyclone. Ce n’est pas la première fois que des grandes quantités de drogue sont ainsi saisies. S’il n’est pas encore la plaque tournante, il n’en est plus loin. Maintenant, les questions, comment ça se fait? Quelles sont les failles qui permettent ainsi à la mafia internationale et locale d’inonder le pays de la poudre destructrice? Quelles sont les complicités internes et/ou les têtes de pont? Tant que les vraies questions ne trouveront pas de vraies réponses, la Côte d’Ivoire peut multiplier les camps comme ceux de M’Bahiakro pour la réinsertion et la resocialisation des jeunes mais ce sera peine perdue: les fumoirs dans les quartiers vont toujours fleurir.

Un autre sujet d’intérêt qui interpelle les autorités: le ministère de l’Agriculture puis celui du Commerce notamment: les informations qui font état de la suspension de l’exportation de l’huile rouge par les principaux pays producteurs. La
Malaisie puis l’Indonésie. Selon les spécialistes, « les experts s’attendent à une nouvelle hausse des prix alimentaires mondiaux. ».
La Covid 19 et la guerre en Ukraine ont déjà des répercussions sur le marché mondial. La nouvelle donne vient en rajouter.
Ton Camarade a resserré son gouvernement pour réduire le train de vie de l’Etat et lutter contre la vie chère. C’est un objectif majeur assigné au gouvernement JPA2. Le Blanc de la Mé lui-même, en fait un point d’honneur.
Quelles sont les implications d’une telle décision pour le marché national? Comment l’intégrer au panier des mesures déjà prises pour protéger le panier de là ménagère, disons, le sachet du consommateur? Les ministres concernés ne vont pas attendre la grogne des citoyens pour courir sur les marchés… Gouverner, c’est anticiper…
Déjà que des planteurs de cacao de la zone Est du pays se plaignent du non-respect des prix bord-champ fixés par le gouvernement… Et surtout, qu’ils sont livrés à eux-mêmes!

La chronique de Fernand Dédeh

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