La Côte d’Ivoire bénéficie du financement du Groupe de la Banque mondiale pour accroître l’accès à l’énergie
Le Groupe de la Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 465 millions de dollars pour accroître l’accès à l’énergie et intégrer les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest.
Abidjan, le 11-06-21 (crocinfos.net) Le Groupe de la Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 465 millions de dollars pour accroître l’accès à l’énergie et intégrer les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire fait partie des bénéficiaire du nouveau projet régional d’accès à l’électricité et de stockage de l’énergie par batteries, approuvé ce jour, 11 juin 2021 par le Groupe de la Banque mondiale. Ce, pour un montant total de 465 millions de dollars, qui permettra d’augmenter les raccordements au réseau dans les zones fragiles du Sahel, renforcer les capacités de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la Cedeao (Arrec) et d’améliorer l’exploitation du réseau de l’Eeeoa grâce à une infrastructure de stockage de l’énergie par batteries.
« L’Afrique de l’Ouest est à l’aube d’un marché énergétique régional qui promet des retombées positives considérables sur le plan du développement et recèle un potentiel significatif pour la participation du secteur privé, souligne Charles Cormier, chef de service au pôle mondial d’expertise en énergie de la Banque mondiale. Avant d’ajouter que « le raccordement au réseau d’un nombre accru de ménages et d’entreprises, l’amélioration de sa fiabilité et la mise en valeur des importantes ressources en énergie renouvelable de la région — de jour comme de nuit — contribueront à accélérer la transformation économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest. »
En Côte d’Ivoire, au Niger et, à terme au Mali, le projet financera des équipements de stockage de l’énergie par batteries pour améliorer la stabilité du réseau électrique régional en augmentant la réserve d’énergie dans ces pays et en facilitant l’intégration de sources d’énergies renouvelables intermittentes. La capacité de stockage de l’énergie par batteries installée dans le cadre du projet sera en mesure d’emmagasiner les 793 mégawatts d’énergie solaire supplémentaires que l’EEEOA prévoit de mettre en place dans les trois pays.
« Ces ambitieux résultats seront atteints grâce à une approche régionale », explique Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale. Elle précise qu’ « en collaborant, ces pays peuvent optimiser les investissements et les économies d’échelle ainsi qu’harmoniser les équipements et les normes. Ils peuvent aussi synchroniser les réseaux pour partager plus largement le pouvoir transformateur de l’électricité et accéder à une nouvelle ère d’échanges d’énergie décarbonée. »
Au cours de la dernière décennie, la Banque mondiale a financé près de 2,3 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures et les réformes en faveur de l’EEEOA, une initiative considérée comme essentielle pour atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030 dans les 15 pays de la CEDEAO. Ce nouveau projet s’appuie sur les progrès déjà réalisés et financera des travaux de génie civil pour accélérer l’accès en Mauritanie, au Niger et au Sénégal.
Kpan Charles infos sercom Banque mondiale
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